Accueil > Actualités > Hommage à Christian Beillot, La Marnière Primeurs

Message de condolc3a9ances 001

Ecrit et lu par Drogba, lors de la cérémonie d’adieu le 16 Juin 2021 en l’église de Chavenay (78).

« Cher Christian,

Ta famille, tes amis, tes collègues, tous ceux qui t’ont connu et apprécié… Tout le monde est là.
Nous sommes tous là pour te dire adieu et te rendre un dernier hommage.
Tu pars avant nous, bien trop tôt, bien trop vite… Et ta disparition nous rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de choses et qu’il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute ici-bas…
J’ai été très heureux que tu m’en accordes quelques-unes…

Nous nous sommes rencontré lorsque j’étais encore commis chez Union Primeurs. Je commençais dans ce métier. Dès le début tu m’as traité avec beaucoup de bienveillance et de patience.
Notre relation a continué jusqu’à Banagrumes où tu venais me voir tous les matins. Parfois juste pour un « bonjour » ou une « petite blague » : un jour tu me dis « je vais reprendre le métier de mon grand-père ». Alors je te demande « c’était quoi le métier de ton grand-père ?… Fourrer les curieux comme toi ! »
Je la reprends souvent à mon compte et je pense à toi. J’en rigole encore.
Tu vas beaucoup me manquer, surtout au début de la campagne de clémentines où tu me servais de réveil car tu étais le premier arrivé chez Banagrumes et tu me téléphonais en me disant : « mais t’es où ? ».
Comment je vais faire l’année prochaine, car mettre ton nom Beillot sur une palette attirait les autres clients ? Car tu es une référence sur le marché pour ton sérieux, ta gentillesse et la qualité de tes magasins.
En 20 ans d’amitié, (car avant tout, tu étais mon ami bien plus qu’un client) on s’est pris qu’une seule fois la tête. Pour une fois, j’avais tort. Tu étais tellement fâché que tu ne voulais plus entendre mes excuses. J’étais très mal de t’avoir blessé. Mais ton ami Tonio ce jour-là, t’a parlé. Et le soir même tu me téléphonais : « je te pardonne, mais plus jamais tu me parles comme ça car je te considère comme un fils. » et oui, tu étais mon papa de Rungis.

Beillot


Toi, qui savais cultiver l’amour et l’amitié… tu rendais ces moments rares… Comment les oublier ? Comment oublier l’ami fidèle et généreux, le collègue apprécié, le père attentionné que tu as toujours été ? Impossible. Ta mémoire sera toujours gravée dans nos cœurs. Tu laisses un vide immense derrière toi. Et c’est avec beaucoup de tristesse et de compassion que je présente mes plus sincères condoléances à ton épouse, tes enfants, tes frères et sœurs, tes parents et toute ta famille pour leur témoigner mon soutien dans ce moment douloureux.
Et pour mieux le surmonter, nous n’aurons qu’à nous souvenir de ton rire, de ta bonne humeur, de ta bonté et de ton éternel optimisme.

Repose en paix, cher beau gosse, cher ami, cher Christian. »

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